En forme d’initiation à l’écriture poétique, Julia Perrin, illustratrice et directrice artistiques propose dans son stage : « Écritures poétique et graphique », de retrouver l’univers sensoriel des mots et du trait, pour une rencontre en douceur du poème, du dessin et du collage.
Associer écriture et graphisme fait écho autant aux travaux surréalistes qu’aux origines du livre. Alors que le « livre d’heures » est peint et écrit pour illustrer une histoire, sainte ou profane, le graphisme s’affranchit de la raison et de l’utile au début du 20ème siècle. Il franchit les marges des pages pour intégrer dessins, tracts et peintures. Du surréalisme au cubisme, le texte rentre dans l’espace du tableau, comme les objets du quotidien.
Le mot devient un élément du graphisme, la parole s’invite dans l’oeuvre peinte. Le calligramme devient poème.
Retrouver cette liberté de l’enfant, face à ses émotions et ses mots, ses couleurs et ses pinceaux ou ses tubes de colles, découper des images pour rassembler son monde dans la joie de construire une image, c’est ce que vous propose Julia Perrin, dans son prochain atelier qui mêle images et mots du 24 au 27 février 2025 à Paris.
L’illustratrice et animatrice fera des propositions d’écriture dans les pas du haïku, d’Emily Dickinson et de Cécile Coulon, pour produire des textes courts, denses, et les associer ensuite avec sa propre expression graphique.
Julia Perrin a déjà animé ce stage, dont voici deux travaux exposés dans les locaux d’Aleph-Ecriture. Merci à ses autrices de nous avoir confié ces oeuvres.
DP
Directrice artistique et graphiste, Julia Perrin a illustré des livres pour adolescents et adultes, ainsi qu’une série de poèmes pour le Printemps des Poètes. Elle a écrit le documentaire Enfants de Pieds-rouges pour l’émission Une histoire particulière de France Culture, et signe aux éditions Mango un ouvrage pédagogique intitulé Encres colorées – Le style au bout du pinceau.
Elle est particulièrement sensible aux auteurs qui s’inspirent du réel : Nina Bouraoui, Jean-Marie Laclavetine, Delphine de Vigan ou encore Sarah Chiche. Catherine Cusset lui a donné l’envie d’écrire avec L’autre qu’on adorait. Elle aime les livres où règne le doute.
