L’Inventoire vous souhaite un bel été !

L’été est propice au lâcher-prise et au rêve. Il y a toutes sortes de décors où passer ses vacances, alors pourquoi pas Trouville-sur-Mer ? Cité balnéaire depuis deux cent ans, la ville a offert pendant les vingt dernières années de la vie de Marguerite Duras, le cadre hypnotique de la mer et du ciel pour écrire.

Du Ravissement de Lol V. Stein à L‘Homme Atlantique, écrits dans l’ancien hôtel des Roches Noires, Marguerite Duras a trouvé près de la mer ce lieu inspirant. Nous vous envoyons en ce début d’été cette petite carte postale de M.D., où sur la plage elle était filmée en marge du tournage d’Agatha et les lectures illimitées.

Marguerite Duras, Le livre dit (Gallimard, 2014).

« Je crois que la plénitude du désir, de l’amour, de la chaleur, de l’aise à vivre… ne comporte en soi aucun manque à être, dont ne peut pas se dire (…).

On va commencer par les plans que j’appelle les plans de la brocante de Trouville.

Ce que j’appelle la brocante de Trouville, c’est la brocante de l’été ; c’est-à-dire des terrains de jeux, des tennis, des pergolas, des bassins pour les petits bébés et tout ça. Des marchands de crêpes ou de gaufres… le bar de la plage, toute cette espèce de mise en scène de l’été. Alors tout ça, c’est vide ; c’est vide complètement et c’est ça qu’on va tourner demain »

Rien n’est plus propice que l’été pour écrire « ce qui vient » sur une carte postale, alors bonne écriture !

Nous vous retrouverons en septembre !

 

Texte & Image : Danièle Pétrès