La Sud-Coréenne Lee Bul, née de parents dissidents, expose son nouveau travail pictural à Paris jusqu’au 26 février, après l’oeuvre sculpturale qui l’a fait connaître.
De grands formats intitulés « Perdu », en hommage à La recherche du temps perdu, prennent toute leur majesté dans le bel espace de la galerie Thadeus Ropac.
La juxtaposition de couches d’acrylique serties, auxquelles elle additionne de la perle de nacre et un sablage final, recrée l’univers géologique du souvenir. Elle tente ainsi de conserver les fragments d’un passé dont émerge un futur morcelé et utopique représentant les mondes que nous portons en nous. Une picturalité qui interpelle et dont les grands formats en diptyque font songer à des retables des temps futurs.
À découvrir jusqu’au 26 février 2022 à la Galerie Ropac Paris Marais (3e).
DP
