Depuis plusieurs années, on observe un engouement croissant pour l’écriture. Si, pendant des années, la figure sacralisée de l’écrivain en France semblait intimider et empêcher certains d’accéder à ce mode d’expression, aujourd’hui, entre les ateliers d’écriture et la création de plusieurs masters de création littéraire, c’est une affaire entendue : l’écriture ça s’apprend ! Mais comment démarrer ?

Comment se faire suffisamment confiance pour accéder à ce courant profond de nous-mêmes : le langage, qui par la magie de l’écriture nous fait accéder à une meilleure compréhension de nous-mêmes ?

L’accès à sa propre écriture a été démocratisé en tant qu’outil de mieux être par Julia Cameron. Écrire « trois pages par jour » au saut du lit, pouvait nous permettre de sortir des ornières de nos cauchemars et nous projeter dans l’instant présent de la journée, afin de la vivre pleinement. C’était comme une évidence, mais il fallait que quelqu’un le formule pour le comprendre intimement, en pratiquant l’exercice. Mais qu’advenait-il ensuite, si on voulait articuler ces fulgurances du réveil, écrire une histoire, un poème, un roman, ou tout simplement écrire son journal ?

C’est pour révéler et expérimenter ce merveilleux outil qu’est l’écriture qu’a été créé le nouveau magazine « La machine à écrire », édité par le groupe Oracom, éditeur notamment de Respire !, un autre titre dont nous dévorions déjà les pages de conseils et d’exercices, pour nous recentrer sur l’essentiel quand nous en avons besoin.

Maintenir un lien avec son désir d’écrire

De nombreux magazines américains informent sur les techniques d’écriture, nourris d’exercices, ils nous poussent à poursuivre notre projet. Souvent dédiés aux bourses d’écrivains et aux concours d’écriture, ces magazines papier permettent de maintenir un lien avec son désir d’écrire, avec son projet, et matérialisent aussi le lieu où suivre l’actualité des dernières parutions pour mieux comprendre son territoire d’écriture. La Machine à écrire, contient toutes ces promesses : combler un manque pour le lectorat de la presse magazine en France en direction des apprentis écrivains, permettre à chacun d’écrire, selon ses besoins et son envie. Se découvrir peut-être ?

Tiré à 40.000 exemplaires, le premier numéro de La Machine à écrire est à découvrir le 1er juillet dans tous les kiosques.

Nous sommes heureux d’être partenaire du magazine dans le cadre de notre concours de nouvelles 2024.

Danièle Pétrès