Récemment ouverte au public, la Fondation Giacometti après « A la recherche des œuvres disparues », propose une exposition consacrée à la sculpture emblématique : « L’Homme qui marche ».
Si l’exposition inaugurale s’attachait à faire revivre des œuvres reconstituées d’après photos, archives ou dessins issus du carnet de Giacometti, l’exposition actuelle présente la genèse de l’œuvre majeure du sculpteur : « L’homme qui marche ».
Lors de l’exposition inaugurale, ce sont les nombreux carnets de l’artiste qui ont été une source incontournable dans la recherche des sculptures disparues (dont l’oeuvre reconstituée: « L’Oiseau silence »).
Le déchiffrage des notes et croquis qu’ils contiennent, ont permis non seulement de présenter des œuvres inconnues, mais d’offrir un aperçu du processus créatif de l’artiste.
Dans l’exposition actuelle, c’est « L’Homme qui marche » dont le parcours est retracé.
Du premier modèle en 1932 aux figures réalisées au terme de sa carrière dans les années 1960, cette sculpture témoigne de la quête inlassable de Giacometti pour représenter l’essentiel de l’être humain.
La Fondation rappelle ainsi que « L’Homme qui marche fut, dans son premier état, une Femme qui marche (1932). Le motif apparaît en effet dans une œuvre surréaliste, figure d’inspiration égyptienne ».
Sise dans l’ancien hôtel particulier Art Déco de l’artiste-décorateur Paul Follot, l’Institut Giacometti se situe au 5, rue Victor Schœlcher dans le 14ème arrondissement, quartier où Giacometti a vécu et travaillé. Une exposition dans un lieu soigneusement restauré, qui, même s’il contraste par son luxe avec l’atelier de Giacometti, offre un écrin sublime à ses sculptures. Une maison d’artiste réinventée, inspirante à visiter pendant l’été !
L’Homme qui marche Une icône de l’art du XXe siècle
A Paris, jusqu’au 24 novembre, et à relire en parallèle le livre « Marcher jusqu’au soir » de Lydie Salvayre, chez Stock (et en poche).