Le Festival de Cannes est un événement international incontournable qui récompense, depuis 70 ans, les plus grands réalisateurs, actrices, acteurs et scénaristes. Parce qu’entre le glamour et les strass, les pin-up et les flashs, le talent des « faiseurs de miracle » est reconnu.
Si les premières éditions du Festival sont avant tout un événement mondain sans surprise, la volonté du Conseil d’Administration et de ses présidents successifs, la qualité peu à peu reconnue de son palmarès et la présence de stars venues du monde entier lui donnent rapidement ses lettres de noblesse.
De Sophia Loren à Alain Delon, de Meryl Streep à Gérard Depardieu, de Cate Blanchett à Jean Dujardin, tous ont foulé le fameux tapis rouge pour représenter un film, un rôle, une idée.
De Youssef Chahine à Lars Von Trier, de Jane Campion à Wong Kar Wai, ces réalisateurs ont monté les marches pour défendre leur travail, leur singularité et les émotions qu’ils suscitent.
D’Almodovar (2006) à Spielberg (1974), de Jacques Audiard (1996) aux frères Dardenne (2008), ils se sont tous glissés dans la peau du scénariste et ont même reçu le Prix du scénario, comme Michel Franco pour Chronic en 2015.
Si un scénario est une trame écrite et détaillée des différentes scènes d’un film, il comprend généralement le découpage et les dialogues. C’est donc une écriture visuelle et sonore qui s’appuie sur des savoir-faire et des techniques spécifiques.
Pour parler ce langage codé, il faut alors expérimenter les méthodes utilisées par les professionnels de la télévision et du cinéma, choisir la plus adaptée à son projet, son histoire, sa personnalité. Mais comment s’y retrouver ? Guidés par les résidus de nos cours de français au lycée, on peut créer la structure du texte, c’est-à-dire le squelette de son histoire et des situations clés autour de laquelle s’articule l’histoire. Dans l’acte 1, on présente alors le personnage principal et les rôles secondaires, on plante le décor et on introduit un événement perturbateur qui guidera toute la suite. C’est ce qu’on appelle le nœud dramatique.
Dans l’acte 2, on raconte ce que son personnage vit, ressent, ses choix, ses rencontres pour retrouver un équilibre qui sera perturbé par un nouveau rebondissement. C’est le climax.
L’acte 3 est la dernière étape du personnage, celle dans laquelle il vivra, ou pas, mais sera différent de ce qu’il était au début.
Très bien… Soit !
Mais entre pitch, timeline et dialogues, pas facile de s’y retrouver.
C’est ce que nous proposera Marc Gautron dans un stage d’écriture du mardi 16 août au samedi 20 août 2016 dédié à l’écriture de scénario à Aleph-Écriture. Interview, la semaine prochaine!
Marie-Hélène Mas