Lancées dès la création d’Aleph-Écriture, les formations générales à l’écriture littéraire proposent un parcours complet pour explorer tous les genres et trouver son style. Le premier module de ces formations, « Oser écrire », s’ouvre en octobre sous différentes formes, en journée ou en soirée, à distance ou dans les locaux d’Aleph à Paris. Ce programme a inspiré au fil des années des milliers d’écrivants. Nous avons demandé à trois d’entre eux de partager leur expérience pour L’Inventoire.
Lors de ce premier module quatre grands champs de l’écriture sont tracés : la langue, la mémoire, le monde et l’imaginaire, toutes ces directions seront approfondies dans les modules suivants. Le Module 1 de la formation générale à l’écriture littéraire est ouvert à tous, et permet de découvrir l’atelier, offrant un cadre sécurisant pour lancer son écriture et lire ses textes. Et si vous preniez vous aussi le temps de trouver votre plume ?
Nous remercions trois anciens participants de ce parcours de formation d’avoir partagé leur expérience avec L’Inventoire.
Valérie Petitbon, ancienne cadre devenue coach, 63 ans (Yvelines)
« Dès le début de la formation générale, je me suis sentie encouragée par la présence des autres. Béatrice Limon, l’animatrice a su trouver un moyen convivial, humain, ludique pour nous faire entrer dans l’écriture. Ayant opté pour le Module 1 en intensif, nous étions immergés durant des journées entières. C’est toujours très enrichissant de découvrir la diversité des textes produits à partir d’une même proposition.
J’ai vécu cette formation comme un exercice de stimulation intellectuelle et une grande source de plaisir. Elle m’a permis d’approfondir de nombreuses questions d’écriture et d’acquérir des compétences techniques. Depuis, je ne lis plus de la même manière : moi qui étais surtout attentive au fond, j’observe beaucoup la forme, les effets de style que je trouve géniaux. Et j’utilise la puissance de l’écriture dans le cadre mon activité de coaching. Écrire n’est jamais neutre. Le faire en atelier, c’est vivre une expérience collective qui touche l’intime. C’est révéler quelque chose de soi, ne serait-ce que son style. Moi, j’ai toujours aimé le groupe.»
Benoît Picot, cadre d’éducation, 53 ans (Hauts-de-Seine)
« Lorsque je me suis inscrit, j’étais rédacteur pour un magazine jeunesse. L’écriture était mon métier. Je voulais développer la pratique à titre personnel mais j’avais du mal à figer mes envies. Je cherchais donc un cadre qui oblige et, bien sûr, un regard professionnel sur ce que j’arriverais à écrire.
J’ai suivi le Module 1 le samedi en journée, formule la plus compatible avec mon activité et mes obligations familiales. L’objectif était d’amener les participants à se lâcher, à ne pas avoir peur d’écrire. Avec l’idée qu’on a tous quelque chose à dire. J’ai beaucoup apprécié l’énergie du groupe et du formateur (Stefan Richter), l’approche bienveillante des textes.
La force du collectif aussi, on se rend compte que cela amène énormément de matière.
Et puis, j’en ai tiré d’importants repères bibliographiques.J’ai découvert toute la dimension professionnelle de l’écriture. L’idée que c’est aussi un travail, qu’il y a des choses à connaître (et donc, que cela s’apprend). Ce qui n’empêche pas la créativité ni l’imagination. »
Joëlle Serekian-Macary, retraitée de la fonction publique, 65 ans (Gironde)
« J’ai énormément écrit au cours de ma carrière, essentiellement des courriers à teneur juridique. Plus j’approchais de la retraite, plus j’avais envie de laisser parler mon imagination.
Je suis tombée par hasard sur une pub pour la formation générale d’Aleph. Quelque temps plus tard, je me suis rendue aux portes ouvertes à Bordeaux, où j’ai rencontré l’animatrice Catherine Berthelard et des participants plus ou moins avancés dans le cycle. Ils m’ont donné envie de m’inscrire. Pour faire mes premiers pas de façon encadrée. On a commencé en visio en plein Covid, mais la dynamique de groupe a opéré et j’ai vite accroché au contenu qui offrait une vraie progression. C’était parfait pour moi qui n’avais pas un niveau littéraire très poussé.
Depuis, j’ai suivi les cinq modules suivants et achevé un recueil autobiographique que j’espère éditer. Je ne l’aurais pas fait sans la formation. Elle a libéré mon écriture créative, je me suis sentie inspirée. Je foisonne encore d’idées. Quand on entre dans l’écriture littéraire, on n’a plus envie de s’arrêter. Ça comble une vie ! »
Propos recueillis par Lucile Métout
Les prochains débuts de modules « Oser écrire » : les 12, 13, 14, 19, 21 octobre et 5 novembre 2024 !
Pour aller plus loin : lire aussi l’interview d’Anne Baatard pour L’Inventoire : « Oser écrire, c’est découvrir des territoires inconnus »
À bientôt dans les ateliers d’Aleph-Écriture !