À l’occasion de l’ouverture de trois nouveaus cycles de l’atelier « Ecrire et transmettre son histoire de vie« , à Paris le 4 mars en présentiel, le 7 mars en distanciel et à Lyon le 18 mars 2024, nous vous proposons de redécouvrir les interviews des formateurs qui ont créé cet atelier de formation : Michèle Cléach et Delphine Tranier-Brard, ainsi que les témoignages des participants qui, depuis deux ans, ont pu écrire et transmettre leur histoire de vie ici.
Nous replions également à cette occasion l’article paru dans le Femme actuelle à l’issue de la première session de cette aventure menée avec Bayard presse « Écrire et éditer son histoire de vie ».
Dans un article « Tous écrivains, la ruée vers l’écriture », Femme Actuelle revient sur ce phénomène et fait la part belle à la formation dispensée par Aleph-Écriture. Voici un extrait de l’article d’Arnaud Aubry.
Ensemble, c’est mieux
Face à leur cahier ou leur clavier, certains n’ont pas eu peur de la page blanche et se sont lancés bille en tête, persuadés de leur génie. D’autres, moins téméraires, ont ressenti le besoin d’apprendre des bases. Résultats : les ateliers d’écriture n’ont jamais accueilli autant d’amateurs de mots, et les auteurs en herbe n’ont jamais été aussi motivés.
«Durant l’été 2020, on a organisé un concours de nouvelles. Trois cents personnes ont participé, du jamais vu ! », explique Marie-Pascale Lescot, responsable pédagogique des ateliers Aleph-Écriture.
« Cela faisait des années que j’avais en tête l’envie d’écrire, mais je n’osais pas. Je suis devenue retraitée, il y a un an, en pleine pandémie, alors je me suis dit que c’était peut-être le bon moment », raconte Anne Vanacker, 65 ans, ancienne professeure d’histoire-géographie. C’est une publicité d’Aleph-Écriture, qui promettait «d’écrire et publier son histoire de vie», qui l’a convaincue. Avec son groupe de neuf, « où j’étais la plus jeune », tient-elle à préciser, ils se sont retrouvés deux jours par mois, de septembre 2020 à mai 2021. Ensemble, ils lisaient leur prose, peaufinaient la structure de leur récit, se donnaient des conseils. Un beau moment de partage. « La dernière séance de notre atelier était vraiment émouvante ! » De cette expérience, elle « garde quelque chose de concret : un livre d’une soixantaine de pages sur ma vie, que je vais pouvoir offrir à mes cinq enfants ».
La rédaction de ses mémoires, c’est un peu « un tour de chauffe », avoue Anne, mordue par le virus de l’écriture. La prochaine étape : des nouvelles ! Mais sans forcément l’ambition d’être publiée : « J’ai surtout envie d’écrire. Si je suis lue par mon entourage, déjà, ce sera bien ! » Une humilité nourrie par un sens du réalisme. Seule une des 6 000 œuvres expédiées par la Poste serait publiée. «Il y a beaucoup de partants et peu d’élus ! », admet Marie-Pascale Lescot, qui forme des auteurs depuis une quinzaine d’années ».
Arnaud Aubry (Femme Actuelle, N°40, août 2021).
Si vous voulez en savoir plus sur le devenir de ces premiers participants et avoir accès aux témoignages des animateurs ayant réalisé ces formations ainsi qu’à ceux des participants, cliquez ici.